CECA
Il s'agissait d'un plan en faveur d'une Communauté européenne unissant la production de et d' de ses membres à l'intérieur d'un. Ainsi, les institutions doivent veiller à l'approvisionnement régulier du marché commun en charbon et en acier, en assurant un égal accès aux sources de production, en veillant à l'établissement des prix plus bas et à l'amélioration des conditions pour la main d'Suvre.
Ces lieux qui étaient tranquilles voient désormais leurs habitants privés de liberté de mouvement. She has been active in , founding local chapters in Arizona and Oklahoma, and serving on the national board of directors for 10 years. Lors de la fusion en , l'Autorité avait eu cinq présidents suivis par un président intérimaire pour les derniers jours.
Zabava - Cancellation Policy: Refunds less a 25% administration fee will be granted provided you give written notice of your cancellation on or before April 27, 2018. Situation Création Dissolution Type Organisation internationale Siège - - En 2002 : - - - - - - - - - - Organisation Président de la La Communauté européenne du charbon et de l'acier CECA était une fondée sur le entré en vigueur le pour une durée de 50 ans.
Pour les articles homonymes, voir. Communauté européenne du charbon et de l'acier. Les membres fondateurs de la CECA. Situation Création Dissolution Type Organisation internationale Siège - - En 2002 : - - - - - - - - - - Organisation Président de la La Communauté européenne du charbon et de l'acier CECA était une fondée sur le entré en vigueur le pour une durée de 50 ans. Elle n'existe plus depuis le. Elle rassemblait six nations, unifiant l' durant la et créant les bases d'une démocratie européenne et le développement actuel de l'. Elle fut au niveau européen la première organisation basée sur des principes résolument supranationaux. La , annoncée par lors de son discours du — devenu , alors , est un moyen d'empêcher une nouvelle guerre entre la et l'. Il déclare que son but est de rendre la guerre « non seulement impensable mais aussi matériellement impossible ». Pour cela, la première communauté supranationale d'Europe voit le jour par la signature du par la , la , l' et les pays du la , le et les. Un du charbon et de l'acier est constitué entre ces États. La CECA est dirigée par la , surveillée par des organes représentants les gouvernements nationaux, des députés et un pouvoir judiciaire indépendant. L'objectif est de « soutenir massivement les industries européennes du charbon et de l'acier pour leur permettre de se moderniser, d'optimiser leur production et de réduire leurs coûts, tout en prenant en charge l'amélioration des conditions de vie de leurs salariés et leur reclassement en cas de licenciement » Son principe s'inspire fortement des idées présentées par , 1 er baron Salter dans le livre Allied Shipping control qui mettaient en place la coordination des intérêts après la. Le et a contribué à la fin de la politique française gaulliste d'occupation permanente et de contrôle des parties de territoire allemand comme la ou la. Malgré l', le et l'opposition , l' a voté un certain nombre de résolutions en faveur de sa nouvelle politique d'intégration de l'Allemagne dans une Communauté. L' changea en conséquence. Les principes directeurs de Schuman étaient la morale, basée sur l'égalité des États la démocratie internationale sans pouvoir politique permettant la domination. La du connu aujourd'hui comme la eut lieu après deux rencontres du Cabinet, la proposition devint la politique du gouvernement français. La France fut le premier gouvernement à accepter de partager et d'approfondir la souveraineté d'une communauté supranationale. Cette décision était basée sur un texte, écrit par un ami et collègue de Schuman, l'avocat du , Paul Reuter, à la demande de et du directeur de Cabinet de Schuman,. Il s'agissait d'un plan en faveur d'une Communauté européenne unissant la production de et d' de ses membres à l'intérieur d'un. Schuman proposait que « la production franco-allemande de charbon et d'acier dans sa totalité soit placée sous une Haute Autorité, dans la structure d'une organisation qui s'ouvre à la participation des autres pays de l'Europe ». Une telle action avait pour but d'aider la croissance économique et de créer une paix durable entre la France et l'Allemagne, qui étaient des. Le charbon et l'acier sont à la base de l'industrie de guerre, en sorte qu'unir ces ressources entre deux anciens ennemis était une action plus que symbolique ,. Certains ont aussi vu le projet, comme Monnet, qui a changé la mention de Reuter de « supranational » dans le projet et a inséré « fédération » comme un premier pas vers une ,. Pressions politiques En , Schuman gardait contact avec la nouvelle génération d'hommes politiques démocrates. Il prononça de nombreux discours sur une communauté supranationale du charbon et de l'acier en même temps que Robert Schuman quand il commençait à la proposer en et. Le SPD , malgré le soutien des autres socialistes en Europe, décida qu'il s'opposerait au plan Schuman. La méfiance personnelle de envers la France, le et , lui fit dire que l'intégration dans l'Europe des six ignorait l'objectif principal du SPD qui était la et autorisait les mouvements ultra-nationalistes et communistes à l'ouest. Il pensait aussi que la CECA mettrait fin aux espoirs de nationalisation de l'industrie sidérurgique et bloquerait l'Europe en « cartels, ecclésiastiques et conservateurs ». Les plus jeunes membres du parti, comme , étaient, toutefois, en faveur de la Communauté. En France, Schuman avait gagné un fort soutien intellectuel et politique de toutes les parties de la nation et de beaucoup de partis non-communistes. Parmi eux se trouvaient et , président du Comité des relations étrangères, et l'ancien ,. Les projets d'une autorité du charbon et de l'acier et d'autres communautés supranationales furent formulés dans des sous-comités spécialisés du avant qu'ils ne deviennent la politique du gouvernement français. Toutefois, il s'opposa à la CECA qui était selon lui un « faux-semblant » parce qu'il considérait qu'il s'agissait d'une approche insatisfaisante de l'unité européenne, et parce qu'il considérait le gouvernement français d'alors trop faible pour dominer la CECA, ce qu'il considérait comme plus approprié. De Gaulle considérait aussi que la CECA n'avait pas une autorité supranationale suffisante car l'Assemblée n'était pas ratifiée par un référendum européen. Par conséquent, De Gaulle et ses affiliés votèrent contre la ratification à l'. En dépit de ces attaques et de celles de l'extrême-gauche, la CECA bénéficia du soutien de l'opinion publique et fut établie. Elle remporta une importante majorité des votes dans les onze chambres des parlements des Six, et fut approuvée parmi les associations et l'opinion publique européenne. En , beaucoup pensaient qu'une autre guerre était inévitable. Les intérêts de l'acier et du charbon, cependant, se sont fait entendre dans leur opposition. Le Conseil de l'Europe, créé par une proposition du premier gouvernement de Schuman en mai , a aidé à articuler l'opinion publique européenne et a donné un appui positif à l'idée communautaire. Traités Le qui a établi la CECA a été signé le 18 avril 1951 par la France, l'Allemagne de l'Ouest, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. La CECA fut la première organisation internationale basée sur des principes et devait, à travers l'établissement d'un marché unique pour le charbon et l'acier, soutenir les économies, augmenter les emplois, et élever le niveau de vie moyen au sein de la Communauté. Le marché fut aussi mis en place pour progressivement rationaliser la distribution de la production tandis qu'il assurait la stabilité et l'emploi. Le marché commun du charbon prit effet le , et celui de l'acier le de cette même année. L'instauration de la CECA remplaça graduellement l'. Le 1952, les États-Unis furent le premier pays en dehors des membres de la CECA à reconnaître la Communauté, et précisèrent qu'ils négocieraient dès lors avec la CECA en matière de charbon et d'acier, en établissant leur délégation à Bruxelles. En réponse, le président Monnet choisit comme le site de la première présence extérieure de la CECA. Sur le titre du premier bulletin de la délégation figurait « Vers un gouvernement fédéral d'Europe ». Six ans après le traité de Paris, le , le fut signé par les six membres de la CECA, créant ainsi la CEE et la CEEA ou Euratom. Ces communautés étaient basées, avec quelques ajustements, sur la CECA. Le traité de Rome devait durer indéfiniment, contrairement au traité de Paris qui devait expirer après 50 ans. Ces deux nouvelles communautés travaillaient respectivement sur la création d'une et d'une communauté de l'. Fusion et expiration Malgré le fait qu'il s'agisse de différentes, la CECA, la CEE et l'Euratom partageaient initialement l' et la , bien que les et les restaient séparées. Pour éviter ce dédoublement, le fusionna les exécutifs de la CECA et de l'Euratom avec ceux de la CEE. La CEE devint plus tard un des de l'actuelle UE. Le traité de Paris était fréquemment amendé avec les évolutions et les de la et de l'UE. À l'approche de , date d'expiration du traité, des débats ont commencé sur ce qui devait être fait. Il a été proposé de le laisser expirer sans qu'il soit reconduit. L'ensemble des domaines couverts par le traité établissant la CECA ont alors été transférés au traité de Rome et les pertes financières prirent fin. Le fond de recherche de la CECA fut traité à l'aide d'un protocole du. Finalement, le traité expira le. Ce même jour, le a été descendu pour la dernière fois hors de la à et remplacé par le. Ce fut la première représentation internationale des consommateurs de l'histoire. Ces institutions fusionnèrent en 1967 avec celle de la Communauté européenne, qui gouverna dès lors la CECA , sauf le Comité qui resta indépendant jusqu'à l'expiration du traité de Paris en 2002. Le traité établissait que l' serait décidé d'un commun accord des membres. Certains, en Belgique, souhaitent que le siège des institutions de la CECA soit fixé à. Toutefois, cette idée ne fait pas l'unanimité, tant en Belgique, que parmi les cinq autres États membres de la CECA. D'autres villes sont proposées, comme Luxembourg, et. Le nom de est également avancé. Malgré son statut de ville européenne, Sarrebruck n'est pas retenue en raison du problème du statut de la Sarre. Pour sortir de l'impasse des négociations en cours, le , , propose, dans la nuit du au 1952, que la Haute Autorité de la CECA débute provisoirement ses travaux à Luxembourg. Comme compromis temporaire, les institutions furent provisoirement installées à , bien que l'assemblée ait été basée à. Haute Autorité Siège de la Haute Autorité à Luxembourg. La Haute Autorité prédécesseur de la était un organe exécutif composé de neuf membres qui gouvernait la communauté. L'Allemagne, la France et l'Italie désignaient deux membres chacun et les pays du Benelux désignaient chacun un membre. Ces membres désignaient alors un membre au poste de. Bien qu'il soit désigné par l'accord des gouvernements nationaux, les membres devaient promettre de ne pas représenter leur intérêt national, mais prêtaient serment de défendre les intérêts communs de la Communauté dans son ensemble. Leur indépendance était garantie par le fait que ses membres ne pouvaient pas occuper un autre poste en dehors de l'Autorité, ni prendre part à une quelconque affaire dans laquelle ils seraient intéressés, et ce jusqu'à trois ans après la fin de leur mandat. De plus, un tiers des membres devait être renouvelé tous les deux ans. La principale innovation de l'Autorité était son caractère supranational. Ses domaines de compétence étaient vastes afin d'assurer les objectifs fixés par le traité et que le marché commun fonctionnait. La Haute Autorité disposait de trois : , et. Lors de la fusion en , l'Autorité avait eu cinq présidents suivis par un président intérimaire pour les derniers jours. Président Pays d'origine Début de mandat Fin de mandat Autorité 10 août 1952 3 juin 1955 3 juin 1955 13 janvier 1958 13 janvier 1958 15 septembre 1959 15 septembre 1959 22 octobre 1963 22 octobre 1963 6 juillet 1967 intérim Assemblée Article détaillé :. L'Assemblée qui devint plus tard le était composée de 78 députés et exerçait un pouvoir de supervision sur l'exécutif détenu par la Haute Autorité. Les députés de l'Assemblée étaient des députés nationaux délégués chaque année par leur parlement respectif à l'Assemblée, ou directement élu par suffrage universel article 21. Bien qu'en pratique il s'agît du premier cas, il n'y avait aucune obligation d'organiser des élections jusqu'au et pas de réelles élections car ce traité requérait, dans un premier temps, un accord du Conseil sur le. Cependant, pour mettre l'accent sur le fait que l'Assemblée n'était pas une organisation internationale traditionnelle composée de membres des gouvernements nationaux, le traité de Paris utilisait le terme de « représentants des peuples ». L'Assemblée n'était originellement pas citée dans la car ce dernier espérait que la Communauté utiliserait les institutions Assemblée, Cour du Conseil de l'Europe. Quand cela devint impossible à la suite des objections britanniques, des institutions séparées furent créées. L'Assemblée était destinée à être un contrepoids démocratique et de contrôle de la Haute Autorité, un conseiller, mais elle avait aussi le pouvoir de renvoyer l'Autorité pour incompétence, injustice, corruption ou fraude. Conseil des ministres Article détaillé :. Le Conseil des ministres était composé des ministres des gouvernements nationaux. La était détenue par un État pendant trois mois, et les États se suivaient dans l'ordre alphabétique. Un de ses aspects-clé était l'harmonisation des travaux de la Haute Autorité et des gouvernements nationaux, qui étaient encore responsables de leurs politiques économiques respectives. Le Conseil donnait aussi son avis sur certains domaines de travail de la Haute Autorité. Le charbon et l'acier étaient des domaines exclusifs de la Haute Autorité et en ce qui les concernent le Conseil contrairement à son équivalent actuel pouvait seulement agir par scrutin sur l'Autorité. Toutefois, tous les domaines, hors charbon et acier, nécessitaient l'accord du Conseil. Cour de justice Article détaillé :. La Cour de justice assurait l'application et l'interprétation des lois de la CECA prescrites par le traité. La Cour était composée de sept juges, choisi d'un commun accord par les gouvernements nationaux et pendant six ans. Il n'y avait aucune obligation de nationalité, les juges devant simplement être qualifiés et leur indépendance devait être indubitable. La Cour était assistée de deux avocats généraux. Comité consultatif Article détaillé :. Le Comité consultatif similaire au est composé de 30 à 50 membres répartis équitablement entre producteurs, travailleurs, consommateurs et négociants dans le secteur du charbon et l'acier. Il n'y avait pas de quotas et le traité requérait une représentations des associations européennes pour organiser leurs propres procédures démocratiques. Elles devaient établir des règles pour que leur participation soit pleinement représentative d'une société civile organisée et démocratique. Les membres étaient nommés pour deux ans et n'étaient liés à aucun mandat dans les organisations par lesquelles ils ont été nommés. Le Comité avait une assemblée plénière, un bureau et un président. La Haute Autorité était obligée de consulter le Comité dans certains cas où cela était approprié et pour l'informer. Le comité consultatif resta séparé malgré la fusion des autres institutions jusqu'en 2002, quand le traité expira et que ses compétences furent transférées au l CESE. En dépit de son indépendance, le Comité coopérait avec le CESE quand ils étaient consultés pour les mêmes raisons. Réussites Sa mission, décrite à l' , était générale : « contribuer à l'expansion de l'économie, le développement de l'emploi et l'amélioration du niveau de vie moyen » des citoyens. En termes de production de charbon et d'acier, la Communauté avait peu d'effet sur ces secteurs qui subissaient les tendances mondiales. Les échanges entre les membres ont augmenté décuplé pour le charbon ce qui permit d'économiser l'argent des États membres en évitant l'importation de ressources depuis les États-Unis. La Haute Autorité a aussi accordé 280 prêts à l'industrie afin de la moderniser, d'améliorer la production et de réduire les coûts ensuite à nouveau réduits par l'abolition des droits de douanes aux frontières. Parmi les plus importants accomplissements de la CECA se trouvent ceux concernant le bien-être. Par exemple, certaines mines ne pouvaient survivre sans l'aide des gouvernements. Certains mineurs vivaient dans des logements insalubres. La CECA a aussi pris en charge la moitié des frais de reclassement des chômeurs à la suite de la fermeture d'. Orlow, Common Destiny: A Comparative History of the Dutch, French, and German Social Democratic Parties, 1945-1969, Berghahn Books, 2002. Chopra, De Gaulle and European unity, Abhinav Publications, 1974.