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Index librorum prohibitorum
ponedjeljak, 31.07.2006.
Le reveil
Sa mere lui a deja donne le dixieme coup de main sur la tete, le de laquelle le sang coulait.
- Laisse-moi!
- Non, je ne te lasserai jamais!
Quelques instants apres, il etait etendu sur la bove tachee de son sang sombre, qui touchait a sa fin. Joseph s est finalement leve, mais son collegue de la classe l a pris par les cheveux et a commence a le tirer vers la terre. Il hurlait horriblement et longtemps. Il est tombe par terre. Ses yeux etaient fermes des battements. Il a reussi a entrouvrire une paupiere. Ainsi il pouvait voir a quelques metres de chez lui une pelouse qui paraissait vide. Il a contracte les cuisses et au bout de force s est degringole et arrete juste a cote de la superficie precitee. Mais la, il s est passe quelque chose encore pire.
- Joseph!, a crie quelqu un au-dessus de lui.
Il a haut dirige sa vue en faisant des efforts, et au debut, a cause du soleil, il ne s est pas rendu compte de qui il s agissait.
- Joseph!, a paru la meme voix, et a fait le pas droit en cachant le soleil avec le dos. Joseph a leve la tete avec beaucoup d efforts et a conclu qu il s agissait de son chef du travail. Il etait pret a ecouter les punitions et humiliations qui suivaient a cause de ne pas etre a temps au travail. Il s est cache la tete avec des mains et l a profondement plantee dans l herbe mouille en attendant le coup.
Mais le coup n apparaissait pas. Le chef, comme s il avait disparu. Soudain, est reste muet. Joseph, tout content, a beaucoup souri.
Quelques heures ont deja passe, peut-etre quelques minutes aussi; Joseph etait couche sur l herbe humide avec plaisir et se reposait. Ses narines etaient pleines de l herbe fraiche et verte, ce qui l a force de se tourner sur le dos. En faisant le tour, il a crache la motte du gazon, du sang et de l herbe. Alors il pouvait rire tranquilement, ce qu il avait fait a la fin. Dans ce silence, la voix alarmante de joseph faisait l echos. Il etait content, mais il ne savait pas pourquoi. Au meme temps, l insupportable bruit s etendait a portee de sa voix, de la direction inconnue. Il pensait qu il s agissait de l echos qui se repandait partout grace a son rire. Bientot, il s est rendu compte de la presence d un autre corps humain. Comme il etait bien repose, plein d energie; il s est leve, a tourne la tete a gauche d ou venait le bruit.
Il a largement ouvert les yeux et a vu quelque chose d horrible.
Une immense noix, qui produisait des sons alarmants, arrivait vers Joseph. Il s est leve, a commence a courir et s est trouve pres d une immense precipice. Il n a pas pu avancer. Des qu il s est retourne, il a apercu des noix de dix metres de hauteur, qui avancaient rapidement vers lui. Mais il n etait pas seul. Derriere lui, de nouvelles noix gigantesques paraissaient. Elles etaient a quelques metres de chez lui. Il s est dresse tout en nage, mais a ce moment-la il est tombe par terre. Il etait a cote de son lit. Il est alle dans la salle de bains et s est lave avec de l eau froide.
En allant vers le salon, il a trebuche sur l escalier et s est fait mal a l orteil.
- Quel matin, a dit et s est rendormi.
- Tiens, tiens, criait Joseph en battant un couple de viellards qui se pressait dans la foule. Il est descendu du tramway en pleine foret. Un vieux a la barbe longue etait assis sur la soche a cote et se hettoyait les ongles.
- Bonjout, a dit Joseph.
- Soir, a murmure le vieux de mauvaise humeur.
- Pourriez-vous me dire comment s appelait cette foret?
- Non, a repondu le vieux.
Joseph a ouvert la bouche en voulant poser une autre question, mais le vieillard a deja ete a quelque cent metres de chez lui, en sautant de joie. Peut-etre l approche n a-t-elle pas ete bonne, pensait Joseph en marchant sur les dechets de plastique qu il avait trouves au pied d un chene massif. Derriere la chene s etendait une longue route, qui n avait ni commencement, ni fin. Il s est au milieu de la route en esperant que quelqu un arrivait. Il etait assis des heures, des jours; seul immuable, mais personne n apparaissait.
Soudain, il s est leve, entre dans l usine a cote et demande des cigarettes. Il n a eu aucune reponse, aucune cigarette. Triste, il a cherche un autre lieu, plus gai. Une main forte, qui le tirait par la manche de la chemise, a interrompu ses reflexions. Il le tirait fortement, ce qui semblait aux coups des fauves. Ces tirages ont dure quelques instants, mais des qu il s est retpurne les tirages ont disparu.
La figure de joseph etait pleine de rides. Les cernes bleu marin entouraient ses yeux. Les cheveux changeaient rapidement la couleur. Il etait hors de lui. Il s est retourne et a remarque sur son bras le poing, qui semblait coupe d une grande main. Ce poing qui appuyait Joseph de plus en plus, lui faisait peur. Les doigts de cette main etaient bien fiches dans les muscles de Joseph. Ce qui etait encore plus etrange est que Joseph ne montrait aucuns signes de douleur. Il a tire le couteau de sa poche et l a sauvagement plante au poing, colle a son bras. Il a donne plusieurs coups de couteau, et le serrement de la main lachait peu a peu. Le poing s est ecroule par terre et y est reste fixe. Il a nettoye le couteau avec la manche de sa chemise qui pendant jusqu au genou. Les blessures, ou le poing etait place, etaient profondes ouvertes. Comme il marchait, le vent soufflait a travers ses blessures et produisait une melodie interessante de cinq sons differentes. Alors, Joseph n a plus ete seul. L orchestre lui faisait la compagnie dont il jouissait.
Soudain, tout en nage, Joseph a ouvert les yeux et s est rendu compte de sa position dans le lit qui etait differente de celle d hier. Dehors, il faisait chaud. Il a mis des pantalons fins. Il est sorti dans la rue et a regarde les gens autour de lui. Ou qu il soit passe, les gens s evanovissaient. Beaucoup de temps a passe, Joseph s est finalement rendu compte de l etat de sa main. Il a jete un coup d Sil sur son bras gauche et a vu une plaie ouverte, de cinq trous de diametres differents. Puis, il s est rendu compte que la partie gauche de son corps etait toute en sang, et a decide d aller voir le medecin.
Il a commence a sentir une douleur insupportable qui l a prive de l usage de la main gauche. Tout en panique, Joseph est entre a l hopital a cote, en cherchant l aide. Tout de suite, les medecins ont fait l examen medical et ont conclu que l amputation etait inevitable. Hors de lui, il est sorti de l hopital, tandis que l aiguille avec du calmant lui etait toujours fixee. Il est revenu chez lui. Tout pelotonne, il s est mis au lit.
Quelques secondes apres, il s est assoupi.
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četvrtak, 27.07.2006.
Umrljanost
Nietzsche je svojedobno u Baselu pričao jednoj gospođici kako je sanjao svoju ruku na stolu koja je odjednom zadobila staklenu prozirnu kožu. Jasno je u njoj vidio kosti i igru mišića. Odjednom je ugledao debelu kornjaču na ruci i osjetio neodoljiv poriv da proguta životinju. Prevladao je svoju strašnu odbojnost i progutao ju je. Mlada žena mu se nasmijala i pomislio je
- Ah, kakva glupača.
Gospođica nije mogla shvatiti da se on nalazi u godinama za ženidbu i pripovijedao joj je da se s njegovim kurcem dogodilo nešto strašno.
Njezin smijeh bio je zaista neprimjeren.
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četvrtak, 20.07.2006.
Životni ulomak o pederluku
Često posjećujem kafić u kojem se postavljaju izložbe anonimnih slikara. To su uglavnom samouki studenti koji povremeno izvjese svoje ogavne radove po zidovima. Njihova ulja, gvaševi i pasteli izgledaju kao nekakva perverzna trash dekoracija. Nakon nekog vremena sam shvatio da je taj kafić ustvari leglo pederluka gdje zalaze ušlagirani buzuranti s fakulteta za švelje, najčešće okruženi skupinama zgodnih studentica. Pokušao sam imitirati njihov izgovor u visokim oktavama kako bih privukao pažnju studentica, ali samo sam uspio proizvesti nekakav užasan zvuk mutiranog bika koji im se nije svidio. Vlasnik kafića je stariji feminizirani homić s konjskim repićem koji mu proviruje ispod šilterice. Veoma je ugodan za razgovor, ali znam da je ta servilnost himbena jer samo mašta o tome kako bi mi uvalio kurac u zahodu dok se saginjem po podmetnutu novčanicu od 100 kuna.
- Bokić.
- Bok. Daj mi mali machiatto.
- Kaj si danas na malom?
Uz zluradi osmijeh mi donosi napitak dok njiše kukovima u slalomskom ritmu između stolova. Dani i izložbe se izmjenjuju, provodim ih u samoći razmišljajući o tome zašto se nitko ne želi družiti sa mnom. Možda im smetaju moje dlake na prsima koje tako rado pokazujem? Ili tetovaža JNA na podlaktici s potpisom Branka? Ne znam, ali čvrsto sam odlučio da nešto moram promijeniti ako želim privući pažnju mnogobrojnih ženskica i biti in. Nabavio sam letke kozmetičkih salona i časopise za modernog muškarca gdje sam vidio da prvo treba odstraniti sve dlake, čak i one oko šupka. To mi je bilo preradikalno pa sam za početak kupio CD od Pet Shop Boysa koji glasno slušam u automobilu. Boli me kurac neka svi misle da sam peder, ali barem sam ostvario prvi korak prema društvenoj depilaciji suvremenog muškarca.
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ponedjeljak, 17.07.2006.
Glazbena recenzija - Pixies
Sinoć sam teško podnio tuce kilograma alkohola. Čuo sam koncert rock kvarteta Pixies na Šalati. Pretili smrad je svirao gitaru dok sam povraćao s tribine na kosu srednjoškolke. On se zove Frank Black i jako je popularan, bez obzira na višak kilograma. Prijatelj je vadio kurac jer je mislio da će nešto povaliti, a ustvari je samo privlačio pažnju. Uganuo sam nogu kad sam negdje išao i pustio sam jednu curu na muški WC jer je na ženskom bila gužva. Nakon toga sam je fotkao dok je vršila nuždu i pokazivao dečkima koji su čekali na red za pišanje. Opet smo pili pa nisam mogao pogoditi usta čašom. Na kraju su odsvirali pjesmu Where is my mind. Svi su pušili drogu i prosipali hašiš po podu. Dubravko Merlić je prebacivao svoje dvije kćerke preko ograde, a mi smo mislili da su to maloljetnice koje obično kara u talu. Sreo sam frendicu koja je rodila pa mora sjediti bočno jer su joj razrezali međicu. Vidio sam još neke ljude i s jednim smo se trebali naći, ali na kraju se nismo uspjeli naći. Stao sam na nogu neke pičke i dodirnuo sam joj sisu. Jedna pička je rekla da poslije idu u Jabuku. Tamo sam vidio Rujanu Jeger s nekim čupavcem kako se gura na šank preko reda, a zapravo izgleda kao da ju je pojebala smrt. Ovaj put nikoga nisam udario glavom zato što sam padao s nogu dok sam lučio znoj. Svađao sam se s redarom jer mi nije dao da telefoniram ispred Jabuke. Onda je rekao da mogu telefonirati pa sam nogom zahvatio koš za smeće i razderao traperice. Opet sam se zalio pivom i cijedio majicu na nekoj pički. Mokraća u zahodu se izlijevala iz pisoara pa sam pišao na terasi. Ustvari ne volim kad mi netko gleda kurac dok pišam.
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